Centre Culture Régional
Dudelange opderschmelz

1a rue du centenaire
L-3475 Dudelange

17.01.2015

20h30
opderschmelz - Grand Auditoire

Ouverture des portes à 20h00

Film Gratuit

Entrée libre / Freier Eintritt / Free Entry

Film Gratuit

KULTURPASS: Entrée gratuite / Freier eintritt / Free Entry

Prévente / Vorverkauf

15 € (+ FRAIS/VVK-GEBUHREN)

Caisse du soir /
Abendkasse

20 €

KULTURPASS: Entrée gratuite / Freier eintritt / Free Entry

John Butcher

Saxophones

Dans son travail d’improvisateur et de compositeur John Butcher s’intéresse aux possibilités des enregistrements multipistes, aux effets de feedback et aux phénomènes acoustiques extrêmes. Physicien de formation, Butcher met un terme à sa carrière académique en 1982 pour se consacrer entièrement à la musique. Au cours de sa carrière, il est apparu aux côtés de centaines de musiciens, parmi lesquels Derek Bailey, John Tilbury, John Stevens, The EX, Gerry Hemingway, Polwechsel, Gino Robair, Rhodri Davies, John Edwards, Toshi Nakamura, Paul Lovens, Eddie Prévost, Mark Sanders, Christian Marclay, Otomo Yoshihide, Phil Minton et Andy Moor. Connu pour être un soliste dont le jeu prend en compte la singularité du lieu, il joue régulièrement avec des grands ensembles tels que le London Skyscraper de Butch Morris et l’EX Orkestra, et en duo avec David Toop, Kevin Drumm, Thomas Lehn, Fred Frith, Okkyung Lee, Matthew Shipp ou Akio Suzuki. Il a écrit deux pièces pour ses propres ensembles pour le compte du festival de musique contemporaine de Huddersfield. Il a en outre composé pour les quartets de saxophones Rova et Quasar (respectivement États-Unis et Canada) et un orchestre de huit intonarumori futuristes et un saxophone (États-Unis), ainsi que les pièces Elision (Australie) et, plus récemment, Tarab Cuts, une pièce basée sur des enregistrements arabes datant d’avant la Seconde Guerre mondiale. Parmi ses collaborations récentes, citons The Apophonics avec Gino Robair et John Edwards, et Anemone avec le trompettiste Peter Evans.

Mark Sanders

Batterie, percussion

Au début des années 80, après avoir joué de la batterie dans différents groupes de rock, parmi lesquels The Delta 5, Mark Sanders rejoint la scène de jazz londonienne, où il apparaît aux côtés de Dudu Pukwana, Tim Richards, Dick Heckstall-Smith et Peter Nu. Dans les années 90, il joue régulièrement avec Paul Rogers et forme des associations pérennes avec les bassistes Jah Wobble et John Edwards. Au cours de sa carrière, il a enregistré de nombreux albums et collaboré avec une multitude de musiciens distingués, parmi lesquels Elton Dean, Evan Parker, Derek Bailey, Paul Rutherford, Howard Riley, Lol Coxhill, Barry Guy, Keith Tippett, Charles Gayle, William Parker, Johannes Bauer, Peter Evans, Myra Melford et Roswell Rudd. Il a été membre de nombreux ensembles d’improvisations, parmi lesquels les quartets ZPF avec Carlos Zingaro, Simon Fell et Marcio Mattos, et SPEEQ avec Hasse Poulsen, Luc Ex et Phil Minton. Son intérêt pour la musique électronique se manifeste dans son travail avec DJ Sniff, Pat Thomas, Phil Durrant et le compositeur électroacoustique John Wall. Il est chargé de cours à la Royal Academy of Music et donne des cours de thérapie musicale à la Guildhall School of Music and Drama à Londres.

Steve Beresford

Piano

Steve Beresford étudie la musique à l’université de York avant de s’installer à Londres en 1974, où il devient un acteur important de la deuxième génération d’improvisateurs britanniques. Jouant du piano, d’instruments pour enfants, de dispositifs électroniques rudimentaires et d’un sens inné du timing comique, ses apparitions dans des groupes d’improvisation créés pour la circonstance, parmi lesquels Company de Derek Bailey, s’avèrent à la fois subversives et divertissantes. En 1977, avec Peter Cusack, David Toop et Terry Day, il forme Alterations, un groupe qui, en intégrant toutes sortes d’instruments et de styles, déjoue les attentes du public par rapport à la musique improvisée. Dans la même logique, son travail de soliste mélange volontiers les genres : dub, pop, Bollywood, musique de chambre et musiques de film et de télé. Ses fréquentes collaborations incluent un duo renommé avec le batteur Han Bennink et plusieurs projets avec l’artiste Christian Marclay. Après avoir travaillé avec l’ensemble de conduction de Butch Morris à la fin des années 90, il contribue à la fondation du London Improvisers Orchestra. Beresford est maître de conférence en musique commerciale à l’université de Westminster à Londres.

Tony Bevan

Saxophones

Tony Bevan apprend le saxophone soprano au début des années 70, inspiré par les musiques du Captain Beefheart et de Terry Riley. Il prend ses premiers cours chez Lol Coxhill, qui lui fait découvrir les possibilités de son instrument. Plus tard, il ajoutera à son arc les saxophones ténor et basse. Après des études de philosophie à l’université de Southampton, il participe aux sessions ouvertes au London Musicians Collective, où il rencontre Steve Beresford et de nombreux autres musiciens de la deuxième génération d’improvisateurs britanniques. Il travaille ensuite avec l’Oxford Improvisers Collective et joue avec Derek Bailey dans Company en 1988. Bevan dirige aujourd’hui son propre label, Foghorn, sur lequel sont sortis plusieurs enregistrements d’un trio avec John Edwards et Sunny Murray ainsi que des concerts de Bruise, son quintet avec Edwards, Mark Sanders, Orphy Robinson et Ashley Wales. En 2009, il participe à la tournée d’un quartet avec Joe Morris, Dominic Lash et Tony Buck, suivie d’une tournée en 2010 avec Buck, Matthew Bourne et Barre Phillips.

Rhodri Davies

Harpe électrique

Rhodri Davies s’intéresse à la musique d’improvisation collective lors de recherches sur la musique de harpe contemporaine menées dans le cadre de ses études de troisième cycle à l’université de Huddersfield. En 1995, il s’installe à Londres, où il co-dirige avec Mark Wastel la série de concerts All Angels. Depuis 2007 il vit à Gateshead, où il s’occupe de la série de concerts intitulée Hauskonzert. En tant que musicien d’improvisation, il a enregistré plusieurs disques et travaillé avec de nombreux musiciens et ensembles, parmi lesquels le Chris Burn Ensemble, Company de Derek Bailey, The London Improvisers Orchestra et le String Project d’Evan Parker. Il a joué en duo avec John Butcher, en trio avec Lee Patterson et David Toop, et dans les ensembles The Sealed Knot, SLW, CRANC et Common Objects. Il interprète par ailleurs des compositions contemporaines avec l’ensemble de musique de chambre Apartment House, le groupe de harpes Branches, et dans un trio avec Michael Duch et John Tilbury. Plusieurs compositeurs ont composé pour lui, parmi lesquels Eliane Radigue, Christian Wolff, Alison Knowles, Radu Malfatti, Yasunao Tone et Sven-Åke Johansson. En 2008, il a collaboré avec l’artiste Gustav Metzger dans le cadre du projet audio-visuel Self-Cancellation.

Steve Noble

Batterie

Le batteur et percussionniste Steve Noble étudie avec le maître nigérian Elkan Ogunde avant de devenir membre du groupe post punk Rip Rig et Panic, avec qui l part en tournée au Royaume-Uni et en Europe dans les années 80. Il se produit ensuite dans différents contextes musicaux, tout en s’engageant sur le terrain de la musique improvisée au travers de nombreuses collaborations, notamment avec Derek Bailey, Alex Maguire, Paul Burwell avec lequel il a travaillé dans The Bow Gamelan Ensemble et des musiciens plus jeunes comme Alex Ward, Alexander Hawkins et Rhodri Davies. Avec le bassiste John Edwards, Noble constitue une sorte de section rythmique de choix pour les musiciens de passage à Londres comme Peter Brötzmann, Matthew Shipp, Ismaël Wadada Leo Smith, Stephen O'Malley et Joe McPhee qui apprécient son jeu d’improvisation ultra précis et hyper-détaillé. Il est le band leader des groupes N.E.W. (avec John Edwards et Alex Ward) et DECOY (avec John Edwards et Alexander Hawkins).

John Edwards

Contrebasse

John Edwards commence la contrebasse en 1987 et forme les Pointy Birds, un groupe dont la musique pour les ensembles de danse The Cholmondeleys et Featherstonehaughs se voit attribuer plusieurs prix. Au début des années 90, il se produit en solo tout en apparaissant aux côtés d’autres musiciens d’improvisation tels que Lol Coxhill et Phil Minton. En même temps, il est membre des groupes B-Shops For The Poor, The Honkies et GOD. Depuis le milieu des années 90, il est l’une des figures incontournables de la scène de musique improvisée britannique, jouant notamment avec The London Improvisers Orchestra, Evan Parker, Peter Brötzman, Lol Coxhill, Eddie Prévost, Veryan Weston, John Butcher et Louis Moholo. Il est membre, avec le saxophoniste Tony Bevan, du trio européen de Sunny Murray. II a par ailleurs collaboré avec le compositeur électroacoustique John Wall, le duo drum and bass Spring Heel Jack, FunDaMental et les Remote Viewers.

Alex Ward

Guitare électrique

Lorsqu’il entame ses études de musique à Oxford en 1992, Alex Ward a déjà participé à deux semaines Company de Derek Bailey et publié un CD sur le label Incus avec des enregistrements de ses duos avec le percussionniste Steve Noble. À Oxford, il se produit avec des musiciens d’improvisation locaux tels que Pat Thomas et Jim Denley et fait la rencontre du musicien électronique Switch (Benjamin Hervé), avec qui il forme le duo The XIII Ghosts. Depuis 2000 il vit à Londres, où il a joué avec de nombreux musiciens renommés, parmi lesquels Joe Morris, Wadada Leo Smith, Butch Morris, Eugene Chadbourne et Thurston Moore. Il a sorti une série de duos avec Lol Coxhill sous le titre Old Sights New Sounds (Incus). Il a été membre des ensembles de Simon Fell, a joué en duo avec Roger Turner et en quartet avec Dominic Lash, Alexander Hawkins et Paul May. Il est guitariste dans le duo d’avant-rock Dead Days Beyond Help au côté du batteur Jem Doulton, et dans le trio N.E.W. avec Steve Noble et John Edwards. Il est le leader des groupes Predicate et Alex Ward& The Dead Ends. Avec Luke Barlow il codirige le label Copepod Records.

TAKING THE DOG FOR A WALK

CONVERSATIONS AVEC DES IMPROVISATEURS BRITANNIQUES

Un film de Antoine Prum

110 min., version originale s.t. français

Avec Steve Beresford, Adam Bohman, Eileen Boyes, Sarah Gail Brand, Karen Brookman-Bailey, John Butcher, Lol Coxhill, Rhodri Davies, Max Eastley, John Edwards, Caroline Kraabel, Phil Minton, Thurston Moore, Maggie Nicols, Steve Noble, Eddie Prévost, Mark Sanders, Alan Tomlinson, Roger Turner, Alex Ward, Trevor Watts, Veryan Weston, Richard Williams e.a.

Stewart Lee, conversations

Tony Bevan, conseiller artistique

Carlo Thiel, directeur de la photographie

Nikos Welter, 2e caméraman

Gilles Laurent, ingénieur son

Antoine Prum, Theo Thiesmeier, Marc Recchia, montage image

Maikôl Seminatore, montage son

Produit par Paul Thiltges et Antoine Prum pour NI-VU-NI-CONNU Productions, 2014

Après Sunny’s time now, son portrait du légendaire batteur free Sunny  Murray, le réalisateur luxembourgeois Antoine Prum porte son regard sur la scène britannique de la Free Improvised Music.

Articulé autour du festival Just Not Cricket! à Berlin conçu et organisé en 2012 pour les besoins du film, Taking the Dog for a Walk retrace l’histoire de ce mouvement musical peu connu du grand public qui a émergé et s’est émancipé de la mouvance free jazz dès le milieu des années soixante. Sans prétendre à une exhaustivité, TTDFAW identifie les figures clé de la scène actuelle et dresse le constat d’une récente (quoique modeste) hausse de popularité à mesure que de jeunes musiciens et de nouvelles lieux de musique prennent le relais.

Pour l’assister dans sa recherche de la britishness de la musique d’improvisation britannique, Prum a demandé au célèbre stand-up comedian Stewart Lee, un expert avéré de l’œuvre de Derek Bailey, de discuter avec des musiciens de générations et d’origines différentes afin de cerner les spécificités d’un genre qui réfute la notion même de genre. Alternant séquences musicales et conversations, le film explore les particularismes de la scène britannique, comme de jouer dans de minuscules chambres meublées devant “quatre types et un chien” ou comment faire carrière dans un milieu où la réussite ne se mesure pas à l’aune des critères généralement en cours dans l’industrie musicale. Fortement imprégné d’un sens de l’humour très british, le film suggère au contraire que la confidentialité persistante de la musique improvisée, plutôt que d’empêcher son développement, lui a justement permis de conserver une certaine pureté originelle tout en se réinventant au fil du temps.

Soirée en deux mouvements:

18 H00 Ciné Starlight 1 /CNA

Première du film "Taking The Dog For A Walk"  d'Antoine Prüm, 2014, 110 min 

Pause dînatoire

20H30 Grand auditoire opderschmelz

Concert de musique improvisée 

-  John Butcher + Mark Sanders Duo  30'

-  Steve Berehord Solo 30'

- Tony Bevan, Rhodri Davies & Marc Sanders Trio 30'

- N.E.W Trio feat. Steve Noble, John Edwards, Alex Ward 30'