Centre Culture Régional
Dudelange opderschmelz

1a rue du centenaire
L-3475 Dudelange

08.11.2011

20h00
opderschmelz

Ouverture des portes à 19h30

« The father of modern drumming » Pat Metheny « De tous les batteurs, Roy Haynes est LE batteur préféré. » Le Monde « De Lester Young et Charlie Parker à Chick Corea et Joshua Redman, en passant par Monk et Sarah Vaughan, la plus riche culture de la batterie s’entend dans le jeu de Roy Haynes. » Télérama Le jazz des années cinquante jusqu’à nos jours lui doit presque tout. Cette grande figure emblématique de l’histoire du jazz mondial a porté les grands noms, les a littéralement obligés à se surpasser. Voir et revoir Roy Haynes, l’un des créateurs du be-bop, l’homme qui a fait de sa personnalité l’une des plus essentielles contributions à l’histoire de la batterie et celle du jazz, c’est mettre son oreille à la porte des grandes légendes de la musique. Il a joué aussi bien avec Louis Armstrong et Charlie Parker qu’avec Lester Young et Thelonious Monk, avec Miles Davis, Dizzy Gillespie, John Coltrane, Ella Fitzgerald, Count Basie, Ray Charles, Michel Petrucciani et Chick Corea, Stan Getz ou Sonny Rollins. Pendant cinq ans, il a été le batteur de la divine Sarah Vaughan. Nombreux sont les disques mythiques qui affichent son nom sur leur couverture, de « Outward Bound » d’Eric Dolphy, « Focus » de Stan Getz, « The Blues and the Abstract Truth » d’Oliver Nelson, « Question and Answer » de Pat Metheny, « Thelonious Monk Live at the Five Spot » jusqu’aux propres albums de Roy Haynes, « Out of the Afternoon », « Cymbalism » ou encore « Birds of a Feather : A Tribute to Charlie Parker » (avec Roy Hargrove, Dave Holland et Kenny Garrett). Roy Haynes et la fontaine de jouvence. « Fountain of Youth », voilà en effet un nom parfaitement approprié à la constellation établie par le quartette actuel de Roy Haynes qui a trouvé dans une génération de tout jeunes musiciens les partenaires à sa (dé)mesure. Celui-ci mène son groupe avec la même autorité qu’un Art Blakey ou un Elvin Jones. Après soixante ans de carrière, la fougue et le drive de Roy Haynes sont toujours intacts. C’est un maître en ébullition permanente de création, son jeu est intemporel, à la fois ancestral et ultramoderne. //