Centre Culture Régional
Dudelange opderschmelz

1a rue du centenaire
L-3475 Dudelange

10.05.2017

20h00
opderschmelz - Grand Auditoire

Ouverture des portes à 19h30

Elèves

Prévente / Vorverkauf

10 € (+ FRAIS/VVK-GEBUHREN)

Elèves

Caisse du soir /
Abendkasse

15 €

Elèves

KULTURPASS: Entrée gratuite / Freier eintritt / Free Entry

Prévente / Vorverkauf

15 € (+ FRAIS/VVK-GEBUHREN)

Caisse du soir /
Abendkasse

20 €

KULTURPASS: Entrée gratuite / Freier eintritt / Free Entry

Avec Luc Schiltz, Brigitte Urhausen, Hervé Sogne, Sophie Langevin, Mathieu Moro, Jérôme Varanfrain, Franck Sasonoff

Mise en scène : Marja-Leena Junker

Scénographie et costumes : Christian Klein

Lumières : Véronique Claudel

Assistant à la mise en scène : Antoine Colla

Co-production : Théâtre du Centaure, Kinneksbond Mamer, CCRD opderschmelz, Cube 521 Marnach

Les Justes d'Albert Camus
 

Le 17 février 1905, le Grand-Duc Serge, gouverneur de Moscou et oncle du tsar Nicolas II, est tué dans un attentat à la bombe organisé par un groupe de partisans appartenant au Parti des combattants socialistes révolutionnaires. Le jeune homme qui a jeté la bombe, Ivan Kaliayev, est aussitôt  arrêté, condamné à mort et pendu le 23 mai 1905.

Albert Camus s’est inspiré de ces évènements pour écrire Les Justes, son œuvre théâtrale la plus forte, créée à Paris en décembre 1949 et  jouée depuis dans le monde entier. L’auteur ne cache pas son admiration pour ces terroristes d’alors, eux qui dans  « leur juste révolte, leur fraternité difficile, les efforts démesurés qu’ils firent pour se mettre en accord avec le meurtre » et qui « dans la plus impitoyable des tâches, n’ont pas pu guérir de leur cœur ». Des ces figures historiques il a crée des personnages inoubliables,  tous pris dans un étau de circonstances sans échappatoire.

Il nous a paru intéressant et, qui sait, utile, de monter cette pièce aujourd’hui. En effet, nous sentons un grand besoin, surtout parmi des jeunes, mais pas seulement, de parler, d’échanger ensemble sur les questions inévitables soulevées d’abord par le drame de Camus, mais aussi par les attentats meurtriers qui de nos jours se suivent sans préavis, chez nous et partout dans le monde. Que s’était-il passé en 1905 dans la tête des « meurtriers délicats » de Camus ? Que se passe-t-il maintenant dans la tête d’ assassins endoctrinés, barbares, impitoyables tueurs kamikazes dans nos villes ? Et les questions ne s’arrêtent pas là…