Centre Culture Régional
Dudelange opderschmelz

1a rue du centenaire
L-3475 Dudelange

27.10.2016

20h00
opderschmelz - Grand Auditoire

Ouverture des portes à 19h30

Prévente / Vorverkauf

20 € (+ FRAIS/VVK-GEBUHREN)

Caisse du soir /
Abendkasse

25 €

KULTURPASS: Entrée gratuite / Freier eintritt / Free Entry

James Carter, saxophones

Gerard Gibbs, Hammond B3 

Alex White, drums

“However complex the charts or the improvisation, their music flows as easily as a 12-bar blues. The band sounds huge, and charges ahead like a train: there’s boogaloo, swing and hard bop… when the players are as gifted as the James Carter Trio it's a source of non-stop excitement. » THE GUARDIAN

“James Carter has cemented his reputation as one of the most adventurous, visionary young reed players on the cusp of this new millennium…. Not as an outsider, but as one of the most exciting young virtuosos in contemporary music….” JAZZ TIMES

“Think of James Carter as the Jimi Hendrix of the saxophone, scouring the instrument's innards to extract every imaginable kind of sound.”

LOS ANGELES TIMES
 

Django déchaîné ! C’est en substance un hommage à Django Reinhardt en version soul et funky, avec un petit clin d’œil à Quentin Tarantino, que nous présente le fougueux saxophoniste escorté de ses deux complices, Gerard Gibbs à l'orgue Hammond et Alex White à la batterie. Ce qui frappe le plus chez Carter, c'est l'éclectisme de ses choix musicaux. Une incroyable diversité qui l'a fait voguer des standards classiques au funk le plus électrique. La magie opère entre les trois musiciens, une alchimie spéciale se crée sur scène. Avec son Organ trio, James Carter fait revivre le grand Django Reinhardt à travers une relecture inédite.

James Carter fait partie des plus grands de la planète jazz. Il joue de tous les saxophones, avec une préférence pour le ténor, maîtrise chaque répertoire. En surdoué pressé, il débute sa carrière professionnelle en 1986 sur scène aux côtés de Wynton Marsalis et fait déjà partie du New York Organ Ensemble de Lester Bowie. Son premier album, "JC On The Set" le fait immédiatement reconnaître, à l'âge de 23 ans, comme un des saxophonistes les plus doués de sa génération. James Carter s'est produit live et en studio avec le Charles Mingus Big Band, l'Art Ensemble of Chicago, David Murray, Ginger Baker, Aretha Franklin, Lester Bowie, Sonny Rollins e.a. Dans une brève apparition comme acteur, il a incarné le saxophoniste Ben Webster dans le film "Kansas City" de Robert Altman en 1996.

James Carter fascine et impressionne d'emblée par son encyclopédique culture du jazz. Court-circuitant l'histoire du saxophone, il réconcilie allègrement tout le monde dans son jeu, Coleman Hawkins avec John Coltrane, Ben Webster avec Albert Ayler. Son jeu nomade affirme la liberté de circulation entre les sons et les époques. Sa technique est confondante de justesse, de précision et de vélocité. Au début bouillonnante, aujourd'hui magnifiquement maîtrisée, la méthode cartérienne s'impose comme un tourbillon de styles. Souvent considéré comme le prototype du musicien post-moderne, il s'est arrogé le droit de renouer avec le passé et d'en finir avec les contraintes de l'innovation à tout prix.